Les espoirs et finalités attendus par les jeunes à l’égard des réseaux sociaux
La marque française de boissons énergisantes Crazy Tiger a mené une étude sur le panel Toluna (Harris interactif) auprès de 563 personnes visant à approfondir notre compréhension des attitudes et comportements des 18-34 ans face à l’influence des réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux occupent une place importante dans la vie des jeunes français et influencent une grande majorité d’entre eux.
Un élément préoccupant se dégage parmi les données collectées : plus de la moitié des 18-34 ans n’osent pas exprimer leur véritable opinion sur les réseaux sociaux et plus d’un sur cinq ont déjà subit du cyber harcèlement.
Des questions se posent pour comprendre et situer la place des réseaux sociaux dans la vie des jeunes.
Quel est leur impact ? Quelle est leur attitude face à l’influence ? Quelles sont leur attentes à l’égard des marques et comment ces dernières peuvent-elles les aider à exprimer qui ils sont plutôt que ce qu’ils devraient être ?
1 – Près de la moitié des 18-34 ans se laissent influencer par des créateurs de contenu
49,9% des 18-34 ans trouvent que les réseaux sociaux n’encouragent pas à être soi-même… pour la majorité d’entre eux ne pas se conformer à la “tendance” c’est s’exposer au jugement des “haters” dont la critique est protégée par leur anonymat.
2 – 2/3 d’entre eux n’osent pas exprimer leur divergence par peur du cyber harcèlement
Plus de la moitié des 18-34 ans ont peur du jugement des autres sur ce qu’ils pourraient dire et/ou faire soit 54%. En particulier les femmes (55,6% vs 43,4% pour les hommes).
32% des moins de 34 ans n’osent pas exprimer leur différence car ils ont peur de s’exposer à la violence des critiques. Cette peur est légitime sachant qu’1 sur 5 a déjà subi de la violence ou du harcèlement sur les réseaux sociaux de la part d’autres utilisateurs suite à la publication d’un contenu/opinion.
3 – Vers une nécessité de mettre fin aux contenus lisses des réseaux sociaux
80,2% des 18-34 ans pensent qu’ils seraient plus heureux s’ils pouvaient exprimer qui ils sont vraiment sans se soucier du jugement des autres. 64,3% supporte la tendance de “desinfluencing”, une tendance à contre-courant fleurissant sur les plateformes sociales. Ces nouveaux types de contenus apparaissent et attestent d’une recherche grandissante, de la part des internautes, de plus d’authenticité, de transparence, les poussant à montrer un quotidien sans filtre ou l’on célèbre la différence et l’inclusivité.
4 – Assumer sa différence
A l’écoute de cette attente la marque française de boisson énergisante Crazy Tiger s’est lancée le défi d’inspirer les consommateurs à assumer ce qui les rend uniques en prônant la liberté d’oser.
La catégorie des boissons énergisantes née avec les réseaux sociaux ne déroge pas à ce que l’on observe : pour 65,7% des 18-34 ans les marques de boissons énergisantes historiques proposent toutes le même univers. Elle véhiculent toutes la même idée du dépassement de soi souvent sur un fond d’univers survitaminé, de limites extrêmes et quelque fois un peu misogyne pour 50,1% des 18-34 ans.
En bref :
- Plus de la moitié des 18-34 ans n’osent pas exprimer leur véritable opinion sur les réseaux sociaux et plus d’un sur cinq ont déjà subit du cyber harcèlement.
- Près de la moitié des 18-34 ans se laissent influencer par des créateurs de contenu et ont déjà changé leurs habitudes, leur comportement ou leur style en raison de contenus publiés par des influenceurs.
- 2/3 d’entre eux n’osent pas exprimer leur divergence par peur du cyber harcèlement.
- 80,2% des 18-34 ans pensent qu’ils seraient plus heureux s’ils pouvaient exprimer qui ils sont vraiment.
- Les réseaux sociaux imposent une vision uniforme et manquant d’aspérité. Oser faire un pas de côté par rapport à ces tendances ultra codées, c’est prendre le risque de s’exposer au jugement et à la critique facile des haters.