En quoi ce consommateur représente une cible pertinente pour les annonceurs ?
Etude Kantar Media
Les temps changent. Bien que toujours majoritaire, la sacrosainte ménagère de – 50 ans chère aux annonceurs n’est plus la seule cible de consommation à séduire. Avec 4,2 millions d’individus, les pères de famille sont de plus en plus en nombreux à gérer les courses courantes pour le compte de leur foyer. Qui est-il ? Quels types de produits va-t-il avoir tendance à consommer ? Et quel est son rapport au numérique ? Kantar Media a analysé ces « hommes pousse-chariot » et révèle en quoi ce consommateur représente une cible pertinente pour les annonceurs dans sa façon de consommer les produits.
Qui est l’homme pousse-chariot ?
Âgé de près de 42 ans en moyenne, il réside principalement dans les zones rurales (28% de la cible étudiée) et les agglomérations inférieures à 100 000 habitants. Il fait partie de la classe moyenne (71% des hommes pousse-chariot) et sont sous-représentés parmi les classes aisées.
Un papa suréquipé et super-connecté qui n’hésite pas à avoir recourt à la technologie dans son processus d’achat
Plus équipé que la moyenne des français en charge des achats pour leur foyer, ils sont plus de deux tiers à être équipés d’un smartphone (67%), soit 21 points de plus que les RDAE (46%). Ce constat est le même pour les tablettes où près de la moitié des pères de famille déclarent posséder une tablette chez eux (47% vs 31% RDAE). Ce technophile utilise son smartphone pour prendre ses décisions shopping : Les hommes pousse-chariot sont près de deux fois plus nombreux que les RDAE à s’aider de leur smartphone pour comparer les prix en magasin ou chercher des informations sur les produits qu’ils envisagent d’acheter.
Un « smartshopper » adepte du ROPO
Comparé à notre Responsable des Achats Elargi, ces père connectés ont nettement tendance à jongler entre les offres on et offline. Ils sont plus de la moitié (53%, +9 points vs RDAE) à rechercher des informations en ligne avant d’acheter en magasin. La démarche inverse est aussi vraie : 33% (+10 pts vs RDAE) de ces papas recherchent des informations offline puis vont finalement acheter leur produit sur internet. Ils confirment ainsi leur statut de « Smartshopper » : s’ils aiment les grandes marques, ils ne sont pas prêt à payer le prix fort pour les avoir et utilisent toutes les ressources nécessaires pour se les procurer à moindre prix : coupon de réduction, comparateur de prix, achat groupé.
Un méga-consommateur en puissance ?
43% des hommes pousse-chariot sont des méga-consommateurs1, ce sont 10 points de plus que l’ensemble des responsables des achats élargis (RDAE). Cette tendance à surconsommer fait de lui une cible qui contribue fortement au volume d’achat généré sur différents domaines de consommation : boulimique pendant ses emplettes, il achètera en fréquence et en variété. Ainsi, lorsque l’on regarde en détail certains produits, et notamment les aliments transformés, les pères de familles qui assurent les courses courantes seront plus nombreux à consommer des pizzas au moins une fois par semaine (24,3% vs 13,1% pour les RDAE), des salades et sachets traiteurs (+10,9 pts) et dans une moindre mesure des plats cuisinés (+6,9 pts).
Un individu dualiste dans son comportement d’achat
Si notre homme pousse-chariot aura tendance à sous-consommer les produits lights et les alicaments, il présente une certaine dualité dans sa logique d’achat. Pressé, il achètera bien volontiers des produits faciles et rapides à préparer, traduit ici par le comportement « Food Express ». Paradoxalement, nos papas seront plus nombreux à consommer des produits biologiques par rapport aux RDAE, affichant ainsi leur volonté d’acheter des produits plus qualitatifs lorsqu’ils trouvent le temps pour les préparer.