Les 10 ans du Baromètre de la confiance des français dans le numérique
Le Baromètre de la confiance des Français dans le numérique fêter ces 10 ans cette année ! L’événement organisé par l’ACSEL, avait lieu ce mardi 25 février à Paris à Bercy. Ce rendez-vous annuel permet de répondre aux différentes interrogations au sujet de l’évolution du numérique dans notre société.
Chaque année, un panel de 1008 Français sont interrogés sur l’utilisation et la confiance qu’ils portent sur Internet.
De nombreux thèmes ont été abordés dont : la gestion des données personnelles , la perception de la législation, en particulier le RGPD et la compréhension de l’intelligence artificielle…
L’évolution de l’usage du numérique de 2009 à nos jours.
Le numérique est omniprésent dans le quotidien des français et son usage est de plus en plus répandu, avec le rythme effréné des constructeurs de smartphones tels qu’Apple ou Samsung qui chaque année mettent en vente de nouvelles solutions numériques toutes truffées de technologies high-tech, il est normal que depuis 2009 et l’apparition des premiers IPhone Apple, les entreprises de tous secteurs aient envahi nos écrans.
En témoigne les chiffres : 75 % de la population française possèdent un smartphone et 41 % possèdent une tablette. Les secteurs de la banque, de l’administration et du e-commerce connaissent une forte croissance depuis 2009.
À l’inverse, la sauvegarde sur Cloud chute et devient de moins en moins utilisée par les français qui ne font plus confiance à cette technologie, en cause : la protection de leurs données personnelles.
Un plafond de verre infranchissable pour 37 % internautes interrogés
Cette gestion des informations personnelles est la clé de voûte qui relie la relation défiance/confiance entre les utilisateurs et les hébergeurs. En clair, le jour où cette gestion des données sera totalement transparente alors les utilisateurs seront en pleine confiance lorsqu’ils utiliseront Internet. En 2015, 40 % des Français avaient une totale confiance à l’égard d’Internet, en 2019, on constate une baisse de 3 points sur ce taux et notamment chez la catégorie sociaux professionnels des CSP +. En attendant c’est dans la simplification des démarches administratives et la sécurisation des transactions que les Français sont les plus enclins à transmettre leurs données personnelles sous conditions que celles-ci puissent être supprimés lorsque le consommateur en fait la demande.
La contradiction des réseaux sociaux
Malgré de nombreux biais tels que la hausse des piratages de compte ou celle de l’usurpation d’identité et de nombreux scandales comme celui de Cambridge Analytica, seulement 48 % des utilisateurs français avouent avoir changé leurs pratiques sur les réseaux sociaux. Cette contradiction peut s’expliquer par l’incapacité de remplacer le rôle de lien social qu’ont les différents réseaux sociaux, mais aussi l’âge plutôt faible des utilisateurs qui n’ont pas forcément la même vision de l’usage de leurs données que celle de personnes plus âgées. A contrario, le secteur de l’administration se numérise, avec la dématérialisation des démarches administratives, l’État met en place des systèmes sécurisés d’identification comme « France Connect » qui donnent confiance.
Les différents leviers et de protection
Face à ce manque de confiance ambiant, certains leviers existent et notamment la législation, le CNIL qui est une autorité adminastrive indépendante, à essuyer 14000 plaintes en 2019. Elle a donc mis en place des certifications permettant de rassurer l’utilisateur sur la fiabilité d’entreprises certifié CNIL qui respectent un code de bonnes conduites créer spécialement par l’Institution. L’adoption du RGPD en 2016 a également permis de responsabiliser les acteurs de la gestion de données leurs imposants ainsi des normes. Ce règlement mis en place, ils subsistent encore de nombreux doutes dans la tête des gens seulement 43 % se disent « plus confiants » suite à sa mise en place, preuve que cela ne suffit pas.
L’IA comme solution ? Où comme arme pour la récolte des données ?
La majorité des Français à déjà été exposé ou a déjà utilisé une IA et notamment les moins de 25 ans et sont pour la plupart satisfaits de leur utilisation. Cependant, un grand nombre de personnes ne savent pas quand elles sont en présence d’IA, et ne se doutent donc pas que derrière les bannières où il est écrit « 20 autres personnes regardent cette offre », lorsque l’on regarde pour réserver un hôtel, se cache un algorithme. Cet algorithme se sert des biais comportementaux de l’homme pour le pousser à agir. Compliqué de voir l’IA comme neutre quand on sait que derrière la plupart des IA sur Internet, se cache un algorithme et que derrière cet algorithme se cache un humain. En effet, il est difficile de définir ce qu’est une IA, et ce, problème va se poser lorsqu’il faudra légiférer dessus ce qui est déjà le cas dans certains pays. L’IA peut être d’une grande utilité dans certains secteurs et notamment la Santé où elle n’est encore que très peu utilisé, car onéreux et trop expérimental.
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Par Tanguy Meshaka, étudiant en Ecole de Commerce