Intelligence artificielle, chatbots, machine learning : une révolution pour l’intranet et la collaboration sociale

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 « Les intranets et digital workplace de demain ! 

Le 20 mars dernier, le salon Intranet Collaboratif Digital Workplace & RSE (ICD&R) ouvrait ses portes au Parc des expositions de la Porte de Versailles. Morceaux choisis.

Faire la différence entre intranet collaboratif et digital workplace.

« L’intranet d’il y’a 15 ans est cher et non utilisé. La digital workplace c’est américain, en France on appelle celà un réseau social d’entreprise. Et le web est justement fait pour ça : communiquer. » déclare Thomas Fauré, fondateur du réseau social privatif Whaller,

« Le numérique ne va pas remplacer l’humain. Au contraire il crée des liens qui eux-même créent des valeurs. La digital workplace c’est surtout un mot à la mode où le brassage des données est moindre car l’espace est fermé. » ajoute Ghislain Colas des Francs, Directeur Transformation Digitale interne chez Air France

« Lintranet permet la transformation de lentreprise, cest une interface d’échange. » Jean-Philippe Mouton, Consulting Digital chez Linagora.

A quoi servent ces plateformes ?  

« C’est une plateforme de travail pour les employés. On peut même passer des bureaux au télétravail désormais. » – Ghislain Colas des Francs (Air France) 

« Elles permettent lintégration de nouveaux collaborateurs. » – Boris Liniere, Régional Sales Manager chez Lumapps

« On gagne en productivité. » s’exclame Michael Reault, CEO de Sindup

« On peut casser les silos ou les préserver .» – Thomas Fauré (Whaller)

La place de lIntelligence Artificielle  

« On utilise des modules dIA pour la gestion de la clientèle. Nous ne développons pas nous-même dIA mais nous avons une grande capacité de production informatique et de développement métier. LIA augmente la performance de nos appareils. » – Ghislain Colas des Francs (Air France) 

« On assiste à une course à lautomatisation avec une classification de linformation et des notifications personnalisées. Lalliance dune bonne analyse sémantique et du Machine Learning est nécessaire pour des résultats performants.  » – Michael Reault (Sindup)

« L’IA c’est un grand mot. Ce n’est pas tout le monde qui fait de l’IA. Les GAFA en font forcément puisqu’ils parlent tout le temps d’IA. » – Thomas Fauré (Whaller) 

« Les GAFAM opèrent à une grosse captation de données pour les reconnaissances vocales, il y a donc une aliénation des données pour les autres. LOpen Source est essentiel pour lIA » – Jean-Philippe Mouton (Linagora)

Et les chatbots dans tout ça ?

« Les chatbots sont sans cesse en phase d’apprentissage, ce sont des réseaux sociaux de neurones. Il y a une problématique de répétition et d’automatisation des tâches, surtout avec les supports RH et IT » – Michael Reault (Sindup) 

« On a un chatbot Messenger qui s’appelle Louis. C’est un SAV pour la perte de bagages mais du coup, ce chatbot n’est formaté que pour ça. Si c’est trop complexe, l’humain reprend la main » – Ghislain Colas des Francs (Air France)

« Il faut un entraînement de milliers de données pour un chatbot, alors les réponses sont faussées si la demande sort de la zone d’apprentissage » – Thomas Fauré (Whaller).

Maeva RAMSAHAY
Envoyée spéciale mydigitalweek.com